Tant que fleuriront les citronniers de Zoulfa Katouh ( Nathan – 416 Pages)
Zoulfa Katouh, issue de la diaspora est née au Canada, a vécu en Suisse, à Dubaï.
Elle a voulu écrire pour raconter à sa manière » Le printemps arabe » en Syrie.
Après Jean Baptiste Andréa, écrivain de grand talent j’ai été attiré par la belle couverture du livre offert par ma belle fille préférée.
Pourtant j’ai la larme facile mais le coté sirupeux de l’auteur m’a bloqué. Trop d’horreur, trop de beaux sentiments, trop de romance peut-être, les héros trop sublimés.
Qui dans la tourmente ne pense pas d’abord à sa propre vie ?
Et il me manquait aussi le coté historique. Oui il fallait m’expliquer les raisons de cette révolution, me parler de l’ASL que Zoulfa Katouh nous présente comme des héros gentils mais parmi eux il y a des supers dangereux, des djihadistes etc…
Dans une révolution comme dans une guerre le peuple innocent trinque. Certains sont partis vivre en Suisse, d’autres ont pu fuir sur un rafiot par la Méditerranée et les plus pauvres sont restés sous les décombres.
Mais si j’oublie ce que je viens d’écrire, je comprends que beaucoup de lecteurs puissent aimer ce roman.
Oui un beau roman si je mets de coté mes critiques. Le lire avec des yeux romantiques sans penser à l’affreuse réalité qui n’est jamais toute blanche ou toute noire.
Salama a 18 ans et juste avec une année en Pharmacie elle sauve des blessés en les opérant, en amputant … à l’hôpital d’Homs en tant que bénévole. Elle va rencontrer Kenan…
Rêvons des citronniers qui refleuriront et souhaitons que la Syrie redevienne un beau pays où tous les syriens puissent vivre heureux et en démocratie.
J’irais peut-être y déguster un knafeh, visiter Palmyre et m’acheter du savon d’Alep.
Mireine
0 commentaires