» Le mage du Kremlin » de Giuliano da Empoli.
L’auteur nous conte l’histoire de Vadim Baranov alias Vladislav Sourkov, conseiller de Vladimir Poutine pendant 20 ans.
J’ai bien aimé les passages où Baranov nous parle de ses ancêtres, de l’ancienne Empire des tsars, de l’âme russe : on se croirait dans un roman de Tolstoi ou un récit de Tourgeniev. Et puis arrive la rencontre avec Poutine dont il va devenir l’eminence grise. Dans cette longue narration, Baranov, nous fait partager sa réflexion sur le pouvoir ; » le pouvoir est comme le soleil et la mort, il ne peut se regarder en face. Surtout en Russie » . A elle seule, cette citation résume parfaitement ce qu’il veut dire.
De la guerre en Tchétchénie au conflit Ukrainien ce roman est un condensé de l’histoire de la Russie contemporaine.
Ce roman primé ( prix de l’Académie française) est intéressant pour comprendre ce qui se joue sous nos yeux aujourd’hui mais j’avoue avoir calé à plusieurs reprises.
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