Disparition inquiétante d’une femme de 56 ans d’Anne Plantagenet

Il manquait pour moi une petite étincelle pour que ce livre me plaise.
Souvent l’auteur déclare qu’elle connaissait à peine cette femme.
Alors comment pouvoir écrire sur elle ?   Je me pose la question.
J’avais l’impression de lire un travail de journaliste sur un fait divers avec peu d’empathie.
Un fait divers bien triste pour cette femme qui se sentait mariée à son entreprise. Trente six ans !
Mais la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Il faut souvent se battre et prendre des décisions au bon moment.
J’ai une belle sœur qui s’est trouvée un peu dans cette situation. Elle avait un sacré caractère. Moi être au chômage : non !
Elle a fait plein de petits boulots, même des boulots difficiles.
Evidemment j’en connais d’autres qui ont plongé dans la dépression et la longue maladie.
Tout cela pour vous dire que je me suis ennuyée durant cette lecture.
Pourtant je suis la première à rouspéter quand j’apprends la fermeture d’une grosse entreprise en France.
Après les grèves de 1968, j’ai vu beaucoup d’usines fermer …. Regardez Levallois, St-Ouen etc. Où sont-elles nos usines ?

 A l’étranger, ou fermées définitivement.
J’ai de la peine pour cette femme qui n’a pas reçu de l’aide au bon moment de sa vie.
Mais faudrait-il aussi faire des livres pour chaque femme battue, tuée ou licenciée ?
Il serait judicieux de l’éviter ….Mais je n’ai pas la solution.

Chaque cas est particulier.
Mireine