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Un long silence de Mikal Gilmore

  Un long silence de Mikal Gilmore ( 10-18 – 624 Pages )

Un conseil ne lisez pas ce livre quand vous n’avez pas le moral.

Ayant perdu un être que j’aimais beaucoup, ce livre a été dur pour moi à lire.

Je suis heureuse d’en arriver au bout.

L’histoire vraie de la famille américaine Gilmore est sordide. 

Père escroc, alcoolique qui battait femme et enfants. Il avait double et même triple vies.

Partait parfois des semaines en abandonnant sa femme et ses enfants sans dire où il allait et ce qu’il faisait.

C’était des disputes régulièrement au sein du ménage. 

On a demandé plus tard à Bessie, sa femme pour qu’elle raison elle était restée, elle a répondu  » Pour aller où ? »

Combien de femmes surtout à cette époque n’avait aucun choix de partir avec bébés et enfants en bas âge.

Gary, l’ainé a mal tourné. Petits larcins, bagarres, vols de véhicules, d’arme etc..

Maison de correction, prisons, meurtres, peine de mort.

Son jeune frère Mikal va écrire l’histoire tragique d’une famille maudite et essayera de comprendre.

D’où vient cette violence ? D’avoir été battu violemment, de l’ hérédité, de l’éducation de mauvais parents ?? Des mauvais traitements durant le séjour en maison de correction, en prison ?

L’engrenage est époustouflant. Etait- il  perdu dés le début ? Pouvait on le remettre dans le droit chemin ?

Cela me fait penser aux jeunes actuels qui possèdent un casier énorme et qui recommencent toujours.

Quelle solution ?

Pourtant Gary même s’il n’est pas le seul, tous les enfants battus ne deviennent pas des criminels. Heureusement !

Je n’ai pas eu d’empathie pour cette famille. Peut être seulement pour le jeune Frank qui gâchera sa vie pour ne pas abandonner sa mère. 

Même Mikal s’adonnera à l’alcool, à la drogue et ne pourra fonder une famille. Un lourd secret sera dévoilé à la fin du livre mais cela n’excuse en rien ce drame.

Ils sont marqués au fer rouge par la mauvaise notoriété de Gary qui fera la une des journaux. Les enfants sont toujours jugés par le passé de leur famille en bien ou en mal. 

Même si les enfants n’ont rien à y voir. Car la majorité des gens sont ignorants et jugent par leur manque d’intelligence.

Où se trouvaient les assistances sociales pour enlever ces enfants de leurs parents violents ? 

Pour moi là se trouve une partie de la responsabilité du drame qui peut être n’aurait pas eu lieu ? 

On ne le sera jamais !

Mireine

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