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 Pot-Bouille – T 10 – Les Rougon Macquart d’Emile Zola 

    Pot-Bouille – T 10 – Les Rougon Macquart d’Emile Zola (Fasquelle – 464 pages)

Je me replonge dans les romans de Zola une à deux fois par an.

Celui-ci n’est, à mon humble avis, pas le meilleur des Rougon Macquart.

C’est un pot pourri de vaudeville à la  manière de Feydeau, du Courteline style Rond-de-cuir en pensant au pauvre Monsieur Josserand. Ce dernier est le plus sympathique de tous ces messieurs.

Il faut rajouter une pincée de luxure et évidemment des grosses poignées d’argent et vous laissez mijoter 464 pages.

Zola n’aime pas la bourgeoisie et nous la décrit dans ses romans à nous en donner la nausée.

Même le brave curé Mauduit baisse les bras devant tout ce remue ménage.

Quant aux domestiques , notre Emile nous décrit l’horreur de leur vie. A cette époque, il n’y avait pas la Sécurité Sociale, l’Inspection du travail, le Conseil des Prud’hommes … Ces pauvres filles, on pouvait les jeter comme des kleenex. 

Ces messieurs quand ils ne parlent pas de Politique , ils parlent des femmes, de leurs maitresses.

Madame Josserand nous montre qu’à cette époque il fallait marier sa fille et trouver un gendre avec une fortune.

Et pour arriver à ses fins, tous les manières étaient bonnes.

Et l’amour dans tout cela ?? Non il faut de l’argent, beaucoup d’argent et beaucoup de paraitre.

Et aujourd’hui ??

En refermant ce livre, Emile a réussi presque à me donner la nausée quant il décrit l’accouchement clandestin de la bonne, Adèle, seule dans sa mansarde mal chauffée. Non je ne vais pas lire ensuite la Nausée de Sartre d’ailleurs je l’ai lu il y a de nombreuses années.

Il faut reconnaitre que mon Emile est  un grand écrivain. Il a un sacré vocabulaire que beaucoup d’écrivains actuels n’ont pas.  Donc je lui pardonne de m’avoir écoeuré par ces outrances.

Mireine

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