« L’homme du café Kranzler » de Michel Gougeon.
Berlin 1936. Les jeux olympiques d’hiver se terminent dans les Alpes bavaroises et l’Allemagne s’apprête à recueillir une moissons de médailles lors des jeux d’été.
Tout le monde se souvient de Jesse Owens, la flèche noire, qui va devenir le héros du stade, infligeant à l’Allemagne nazie sa plus cuisante humiliation.
Le héros de ce roman, Andreas, est un journaliste sportif connu et apprécié par ses pairs et ses lecteurs. Mais Andreas va doucement glisser dans les rangs des résistants au régime totalitaire, mettant ainsi sa vie en grand danger. Il est marié à Magda, une fervente admiratrice de Adolf Hitler. Le couple bat de l’aile car Magda désespère un jour d’enfanter, elle sombre peu à peu dans la dépression et la névrose.
Ce roman colle parfaitement à la vérité historique, brossant l’atmosphère de l’après Weimar, dans un pays déchiré par la barbarie nazie où règnent la peur, le fanatisme, la délation.
Captivant ! Je recommande.
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