«Les petites» de Nathalie Bianco
Dans les escaliers d’une cité populaire, au début des années 80, 3 petites filles espiègles jouent aux détectives de série télé. L’intrépide Faouzia, la fantasque Myriam et la timide Kadi sont inséparables.
35 ans plus tard, que sont-elles devenues ? Pourquoi Faouzia est-elle si en colère ? Qui a coupé les ailes de Myriam ? Et qu’est-ce qui pousse Kadi, devenue l’assistante d’une célèbre actrice en vogue, à quitter précipitamment la luxueuse villa de celle-ci au petit matin ?
Un roman poignant, cruel, tendre et drôle, qui explore les maux de la société, à travers les portraits de personnages terriblement attachants. Dans ce roman on parles des années 80, des banlieues populaires, de la Marche des beurs et du feuilleton « Les Drôles de Dames ». Mais on y parle aussi de notre époque, du refus des assignations identitaires et des postures victimaires. On y croise surtout des gens qui vacillent et qui se rattrapent comme ils peuvent : dans la dérision, la colère, ou dans la grâce infinie des souvenirs d’enfance… J’ai beaucoup aimé.
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