Les Femmes du bout du monde de Mélissa Da Costa ( L de P N°37462 – 480 pages )
Je viens de passer trois jours à la pointe sud de la Nouvelle-Zélande, au bout du monde en compagnie de femmes merveilleuses.
J’ai adoré nager avec les dauphins, regarder les otaries, les phoques, admirer les levers et les couchers de soleil sur cette baie isolée des Catlins, voir les manchots à l’oeil jaune « Hoïho » nommés ainsi par les Maoris.
Cet espèce de manchot est rare et en voie de disparition.
Un peu plus loin il y a le Pole Sud.
J’ai écouté sagement la mythologie des dieux maoris raconté par Milly ou par leur voisin, Anaru un maori.
Flore, une parisienne cassé par son mariage arrive au Camping tenu par deux femmes, Autumn et Milly.
Elle devient bénévole contre gite et couvert.
Peu importe, elle fera le nettoyage des toilettes, de la plage, des tenues de plongée … Rien n’est assez dur pour oublier !
Ces trois femmes ont des blessures profondes, d’univers totalement différents.
Il faudra se connaitre et s’apprivoiser dans un travail journalier difficile.
Milly part à l’aube nager par tous les temps. Veut elle oublier son ami d’enfance Kai ?
Autumn, sa mère de caractère un peu ronchon depuis le décès de son mari a peur de la perdre et de se trouver seule.
Flore combat ses démons qui la torturent pour retrouver la paix.
J’ai beaucoup aimé le style de Mélissa Da Costa plein de douceur. Ne cherchez pas un thriller, du suspens, laissez vous aller, partez au bout du monde vivre avec peu dans un climat rude au milieu de paysages éblouissants.
S’il fait très froid, l’amour, l’amitié des femmes du bout du monde est brulant.
Mireine
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