Les enfants endormis d’Anthony Passeron ( Editions -globe – 256 Pages )

Si mon amie Joëlle ne m’avait pas prêté ce livre jamais je n’aurais été m’acheter un livre sur une famille détruite par la drogue et le sida.

J’ai dévoré ce livre avec facilité et beaucoup de souvenirs de ma jeunesse me sont revenus en mémoire.

La télévision, le cinéma, journaux nous en parlaient et nous commencions à prendre conscience que nous pouvions être en danger. 

Je n’ai pas connu de drogués ou je ne l’ai pas su. 

J’ai mon fleuriste dans les années 80 qui est mort du sida. Un adorable jeune homme. Cela a détruit ses parents dans un immense chagrin. Et d’autres anonymes qui disparaissaient … On disait de longue maladie sans préciser…

Cette pandémie n’avait rien à voir avec celle du Covid. Le sida a fait plus de 36 Millions de morts dans le monde.

La jeunesse insouciante de 68 a du apprendre à avoir peur de cette monstrueuse maladie qu’on ne pouvait guérir.

Eh oui bravo aux français, à l’institut Pasteur. Lisez ce livre pour découvrir cette course contre la montre pour arriver d’abord à découvrir, à tester et ensuite à commencer à lutter contre le sida par des médicaments.

Avec beaucoup de pudeur l’auteur nous raconte comment un fils de commerçant qui avait un avenir tout tracé a gouté un jour à la drogue, à faire la fête et s’est trouvé en partageant les seringues, contaminé par le sida. 

En se mariant avec une toxicomane , un bébé innocent sera également contaminé.

Instructif et passionnant ce roman !

Pourtant je me souviens que ces années là étaient formidables. Je les ai vécues. Nous n’avions pas tous les problèmes d’aujourd’hui ou si peu ! 

Mireine