
les derniers jours de nos pères de Joël Dicker
Ce livre est , une réalité historique bien que les personnages soient tirés de l’imagination de l’auteur.
La documentation historique que nous offre l’auteur est minutieuse et enrichissante pour nous lecteurs . J’ai pris un réel plaisir de lire ce roman historique portant sur la deuxième Guerre Mondiale.
Oui bien sur, on croit savoir déjà tout sur cette période 1939-1945 notre enfance à était touché par ces histoires ,apprises à l’école et plus tard on regardant des films et dans toutes les lecturesexistant à profusion. Pourtant je n’ai jamais autant appris de choses qu’en lisant le livre de Joël Dicker,
qui d’ailleurs je félicite pour cette documentation.
Ce roman est digne d’un essai, et non comme on pensait à un roman d’espionnage.
Il faut le lire , doucement pour bien ingérer les aventures réalistes de ces héros recrutés.
.Il est composé de quatre parties.
–La première nous permet de faire connaissance avec tous les protagonistes, les héros en quelque sorte!
Stanislas, Aimé, Dentiste, Pal (Paul Emile)Frank, Grenouille, Gros, Key, Faon, Slaz, Prunier, Choux fleur, Laura, Grand Didier, Max,
Claude, Jos, Denis. Tous venant de pays différents en guerre contre l’Allemagne .
–la deuxième partie, c’est l’entraînement de ces volontaires recruté, (spécial Opérations Exécutives)au nom de la SOE
Une branche clandestine chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement dans l’Angleterre et la France occupée.
Donc formation de commando en Angleterre, puis lâchés pour des missions ,les plus dangereuses.
–Puis vient la troisième et quatrième partie centrées sur le retour des missions affrontées et plus par l’amour , la confrérie qui se dégage, la tristesse, l’émotion, l’humanité, histoire de famille et la prise de conscience sur ce qu’ils sont devenus , tous ces compagnons de coeur et d’armes .
L’héroïsme, en effet, ne concerne pas que les hommes. Il y a les femmes telles que Laura, originaire de Chelsea, en Angleterre,et les autres que vous apprendrez a connaître en lisant ce magnifique roman et je rend hommage à, Joël Dicker qui d’une plume très vivante, humaine et poignante nous entraîne dans cette lutte sans merci que se sont livrés les jeunes recrues , car ils sont encore des enfants de 21 ans à 40 ans (à peu-prés)
Entraînement particulièrement intense dans 4 écoles différentes dans le secret le plus absolu où l’échec ne doit pas exister . Mais……
Tout le monde est mis sur un pied d’égalité, même les soldats allemands (qui certains ne voulaient pas de cette sale guerre!)
ce qui fait plaisir à voir ! .
Évidemment des liens très forts vont se nouer entre les individus, au point qu’ils seront soudés à jamais quelles que soient les épreuves.
et tous vont être devant la dure réalité de la guerre, bien sur il va y avoir des « couac », Car malgré comme Dicker dis « l’échec n’existe pas », des erreurs se produiront, et l’auteur nous montre bien, en restant fidèle à ces circonstances, que la guerre impose une nécessité de se soutenir face
à l’horreur que les Allemands infligent aux pays Européens en guerre.
il y a eu des recherches sérieuses et profondes sur le déroulement des missions du SOE.
Beaucoup d’émotions traversent cette lecture qui m’a renseignée sur l’existence et le secret qu’exigeait le SOE et que jusqu’à présent, je ne connaissais que vaguement.
Enfin pourquoi le titre « Les derniers jours de nos pères » simplement que ces volontaires ne pouvaient pas écrire à leurs parents.
Donc au retour , ces braves de braves retrouveront-ils leurs pères ?
Fabiolino
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