
Les chemins de pierre de Martine Provis ( Editions Mazarine -278 pages )
Suite de “La soupe aux cailloux”
Elle pense que son calvaire est terminé mais la malheureuse ne peut s’imaginer que le monde des humains est dangereux et cruel.
Marthe arrive à Paris car elle a rendez-vous avec sa soeur, Alberte..
C’est la veille de ses 21 ans en 1945, elle a peur que ses parents ayant signalé sa fugue, puissent à nouveau l’enfermer et lui faire subir des sévices.
Je ne dévoilerai pas la suite.
Par moments je me disais, elle invente, ce ne peut être possible, elle exagère.
Cette femme qui n’a jamais connu l’amour, ni l’affection de ses parents a sa vie affective brisée. Je le ressentais dans son récit, il y avait de la froideur qui me glaçait.
Elle a appris à recevoir des coups et à se battre contre l’adversité. Une force de caractère hors du commun. Une innocence qui frise la bêtise car personne ne lui a enseigné la vie.
Aucune instruction, elle va en prendre plein la figure. Elle aura soif de combler ses lacunes. Ses parents l’ont privé de son enfance, de l’école, alors toute seule, autodidacte, elle ira plus loin. Elle veut être comme tout le monde.
Voyez le résultat ! A la retraite sur les conseils d’un ami elle deviendra écrivain, celle qui était illettrée.
Une sacré leçon qu’elle donne à ceux qui baissent les bras pour un rien.
Mireine
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