La Mariée libérée d’Avraham B. Yehoshua (L de P N°30396 – 985 pages )

Un secret peut faire beaucoup de mal. 

Quand il n’est pas expliqué, tout peut être imaginé.

Le mariage d’Ofer n’a duré qu’un an. Pourquoi ?

Son père, Yohanan Rivline, orientaliste n’aura de cesse depuis cinq ans de découvrir la vérité.

A l’occasion du décès du beau père, propriétaire d’un hôtel, Yohanan présentera ses condoléances à la famille.

Il en profitera pour enquêter.

Ofer est parti à Paris et n’a pas refait sa vie. 

Les invitations à des mariages sont une souffrance pour ce père qui n’accepte pas la vie brisée de son fils.

Ce roman qui idéalise un peu les rapports entre Juifs, Arabes, Chrétiens nous mène à l’intérieur de ces familles.

Un dépaysement et par moment des moments de fraternités qui réchauffent le coeur.

J’ai aimé le personnage d’ Haguit, l’épouse de Yohanan, juge. 

L’auteur profite d’un concours de poésies pour nous faire découvrir un peu de cet orient qui pour nous européens nous semble bien mystérieux. 

Du coté de l’étudiante arabe, Samaher qui attend la note finale de ses études, il y a aussi des énigmes.

A la fin avec pudeur la raison de la rupture du mariage sera dévoilée. 

Les secrets sont des abcès qu’il est préférable de crever pour être libéré. C’est mon humble avis !

Une belle découverte ce voyage en Israël durant 985 pages. 

Mireine