Intempérie de Jésus Carrasco

Coquin de bon soir ,voici un livre saisissant ,étonnant par sa cruauté et par son humanisme poussait à l’extrême.
la trame est facile , son fil tient en quelques mots :
– le petit, le vieux chevrier , et les autres, le chef, et ses deux adjoints (pas sympathiques du tout je dirai même
des hommes pourris jusqu’à la moelle)
C’est en quelque sorte une poursuite ,dans une nature dure , sécheresse qui tue , qui hallucine.
Cette aventure est digne d’être lu car elle captive et n’est pas dépourvue d’un réalisme du XXI nième siècle
La faim, la soif, qu’ont le petit ,et le vieux ,leur peur d’être capturé par des sbires vivant de vinasse ,de cupidité et luxure, cherchant les primes promises
Tout cela dans un fond de survie ,recherche d’un endroit ou règne la liberté !
En fait c’est un enfer émouvant très dur et à la fois rempli d’amour pour le petit et le vieux.
Ce que j’ai aimé c’est le style de l’auteur «  »Jésus Carrasco«  » son premier livre (celui ci) est un hommage à notre langue
dans le quel j’ai rencontré des mots que je n’avais jamais vus ou oubliés, une langue superbe l’Espagnol traduit par Marie Vila Casas
je vous en cite quelques uns
-Laocoon, labyrinthique, turcique, ,mantras, caveçon, bardelle, patène, ironie caprine, fascias, achopper, embobeliner ,hypotonique, collapsus,
ECT ……..il y en a beaucoup, j’ai eu recourt au dico, ça fait du bien! faut dire que je suis un peu boétien (je dis bien un PEU!!LOL)
Voila ,au travers ces émotions des plus pures au plus infames , ce premier roman est un coup de coeur !!
Il y a de la compassion également dans certains passages.
Enfin je ne vous dis qu’une chose : Lisez le ; je ne vous cite ici que cette phrase
«  »Le petit regardait comment Dieu desserrait pour un moment les écrous de son tourment «  »
Bonne lecture by, by , je vais boire une bonne camomille! Avec un canestrélli
Fabiolino