Pour LASTULU

De Véronique OLMI : Le Gosse.

Apres avoir lu Bakhita et les Evasions Particulières je me suis laissée

tenter par ce livre « Le Gosse ».

Et de nouveau j’ai été saisie par l’écriture de cette auteure, celle ci décrivant

avec force la vie de maltraitance d’enfants de l’assistance publique.

La guerre de 14/18 a laissé de nombreux orphelins.

Joseph, sept ans, né en juillet 1919 vit avec sa mère et sa grand-mère dans les quartiers pauvres

de la Bastille. Son père, gueule cassée est décédé après sa naissance et de ce fait

il n’a de celui-ci qu’une photo pour seul souvenir.

Colette sa mère disparait le laissant seul avec une grand-mère n’ayant pas toute 

sa tête.

Les services sociaux les placent, sa grand-mère dans un centre pour personnes déficientes et 

Joseph devient alors pupille de l’Etat.

C’est pour l’enfant la descente aux enfers.

Les coups, la violence gratuite, le viol, la prison pénitentiaire, rien n’est épargné à ces gosses.

La musique que Joseph aime par dessus tout est l’espoir qui le fait vivre ainsi

que l’amitié qui le lie avec Aimé un gamin rencontré au centre de Mettray.

Véronique Olmi avec sa plume est une excellente conteuse, elle sait nous faire

vibrer et avec ce livre nous conte l’histoire de ces gamins orphelins pris dans la tourmente

de l’après-guerre et de la violence d’adultes redresseurs de torts dans les centres 

pénitenciers aménagés pour eux de cette époque.

Les Français se révoltent et c’est l’arrivée du front populaire au gouvernement qui leur

redonnent l’espoir d’une vie meilleure avec également l’amélioration de vie de ces gamins.

Marie