Merci Joèl de nous dépoussièré un livre de Charles Baudelaire…………je ne connais pas ce livre…
> Message du 17/04/17 12:09
> De : joel
> A : “Marie-Reine
> Objet : LATULU
>
>> Bonjour Marie-Reine, Voici un message pour le club LATULU:
> “Le spleen de Paris” de Charles Baudelaire.
> Tout le monde sait qui est Baudelaire et presque tout le monde a “effeuillé” l’une ou l’autre des “Fleurs du mal” avec l’aide si souvent maladroite d’un prof’ au lycée. Mais qui a lu “Le spleen de Paris”?
> Il y a plus de modernité, de trouvailles de style, de nostalgie, de contestation contenue ou assumée, de révolte ou d’ironie, dans cet ensemble de très courts récits à ouvrir comme on veut quand on veut, que dans tellement de textes que la mode nous propose.
> Si Baudelaire est toujours là, il y a de bonnes raisons. Voilà pourquoi je suis si souvent lent à me mettre à lire ce qui paraît. Attendons un peu! Qui se souvient encore qu’à peu près à l’époque de Beaumarchais, celui qui avait le plus de succès était Guilbert de Pixérécourt?
> Peut-être, et ce n’est pas si sûr, ceux qui à Paris habitent la petite rue qu’on lui a quand même dédiée à Ménilmontant…
> Amicalement,
Joël
Message de Robert sur LE SPLEEN DE PARIS de BAUDELAIRE
> > >
> > > J’ai acheté, il y a bien des années sur une brocante un volume qui regroupe “Le spleen de Paris et les Paradis artificiels ” de Baudelaire. Le Spleen paru d’abord en extraits dans la presse sous le nom ” Petits poèmes en prose ” répond tout à fait à cette définition.
> > > Dans une lettre à son éditeur, Baudelaire révèle qu’il s’est inspiré, pour le genre, du ” Gaspard de la nuit” d’Aloysus Bertrand. Quant aux récits,ce sont ceux ” d’Un Promeneur Solitaire ” titre qu’il avait envisagé avant celui de Spleen. Les thèmes recoupent ceux de certains poèmes des ” Fleurs du Mal ” et confirment ce vers tronqué de ” L’Epilogue “
> > > “Je t’aime ô capitale infâme “
> > > Je partage tout à fait le jugement de Joèl sur l’oeuvre et sur les parutions actuelles.
> > > Ce pourrait être un livre de chevet auquel on revient de temps en temps.
> > Robert
De la part de Joèl suite au message de Robert sur BAUDELAIRE
> Message du 12/05/17 12:00
> De : joèl
> Objet : Re: LATULU
>
>> C’est un plaisir délicat bien qu’un peu égoïste de sentir qu’on n’est pas seul à ressentir ces caresses de l’esprit bien différentes mais tout aussi agréables (et indispensables) que les autres! Un cordial salut, donc à Robert et, pour que les gentils membres de Latulu qui ne le connaissent pas, aient un semblant d’idée du modernisme du Spleen de Paris, voici l’intégralité de l’un des plus courts de ces “Poèmes en prose”: LE MIROIR
> Un homme épouvantable entre et se regarde dans la glace. “Pourquoi vous regardez-vous au miroir, puisque vous ne pouvez vous y voir qu’avec déplaisir?”
> L’homme épouvantable répond: “Monsieur, d’après les immortels principes de 89, tous les hommes sont égaux en droit; donc je possède le droit de me mirer; avec plaisir ou déplaisir, cela ne regarde que ma conscience.”
> Au nom du bon sens, j’avais sans doute raison; mais, au point de vue de la loi, il n’avait pas tort.
> Amicalement,
> Joël.
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